Tiara Ghandour

November 14, 2012 to November 24, 2012
Solo
Galerie Janine Rubeiz

Tiara Ghandour

‘‘Je ne pense pas qu’on puisse apprendre à faire de la photographie, c’est quelque chose que l’on a en soi, ou pas’’.

née et grandie à Beyrouth

j'ai fais des études de stylisme.j'ai fais mes classes à Esmod, puis m’envole pour Milan et l’Instituto Maragoni. Un parcours sans faute dans la mode : que demander de plus ? Rien, en fait. Mais voilà, j'ai une autre passion, qui m’a piquée à 17 ans : la photographie.

J’aime choquer

Adolescente, je trimballe avec moi mon appareil photo et colle sur papier glacé ce qui m’inspire. Des bouts de fenêtres cassés, des objets abandonnés que je recompose sur photoshop à mon gré. Le temps passe, je continue à faire des photos . ‘‘Je prends toutes sortes de choses en photo. J’aime ce qui n’est pas fini, parce que je veux le finir moi-même’’. Un exemple ?

‘‘J’ai cette photo en tête, un cliché que j’ai pris dans la rue en Chine. Un homme en train de se faire couper les cheveux dans la rue, au milieu des passants. J’ai pris le cliché sur le vif, puis je l’ai retravaillé, en ajoutant des couleurs. J’aime ce contraste entre mes photos qui représentent des images assez dures et les couleurs qui donnent une note d’espoir. ’’

The unconscious often knows more than the conscious

‘‘une belle image ne suffit pas si elle ne provoque pas une forte émotion. On ne s’en souviendra pas. Je veux que mes photos restent dans la tête des gens’’. mon autre cheval de bataille, ce sont les portraits. Portraits de gens pris pendant que je sillonne la planète, de Pékin à Séoul en passant par New-York. Des visages shootés à la dérobée, de loin. ‘‘Très loin même. Je ne parle pas aux gens que je photographie, je ne connais pas leur histoire, je veux saisir le moment ’’.